Transcript de l’Audio de la SOC
Transcript de la cassette déterrée dans les ruines de l’asile de Blackwood, Région de Prättigau/Davos, Suisse.
Interlocuteurs identifiés:
Katherine Kane, Directrice de l’asile (Kaméhaméha)
Docteur Sigmund Black, Directeur de la Recherche Psychiatrique (Turtyo)
Edward Bates, Gardien de l’Asile (Fumi)
Entité(s) ?? (Hawke)
Audio reconstitué par Nathan Dissoubray
[BRUIT DE VENT, DE TEMPÊTES DE NEIGE. FEU CRÉPITANT.]
[PORTE S’OUVRE. BRUIT DE CHAISES. CLAIR DE LUNE DE DEBUSSY SE MET À JOUER.]
DIRECTRICE DE L’ASILE: Bonsoir, monsieur, je souhaitais vous parler au sujet de soucis dont m’a fait part le professeur Morris – Il s’inquiétait quant à la manifestation potentielle d’Entités paranormales dangereuses, un risque lié, selon lui, à la riche histoire de ce fier établissement et à la forte concentration actuelle -je cite – d’affect en ce lieu. Je voudrais donc votre opinion sur la question.
DIRECTEUR DE LA RECHERCHE PSYCHIATRIQUE: Oui, monsieur le directeur de la recherche paranormale cherche des fantômes. C’est son métier. Par déformation professionnelle, il va bien finir par en trouver. Mais je vous assure , madame la directrice, que la seule manifestation paranormale liée au psyché de nos patients se trouve… dans leurs délires. Des hallucinations inoffensives.
DIRECTRICE DE L’ASILE: Pas si inoffensives que ça si on les a enfermés là….
[BRUIT D’ALARMES]
[BRUIT DE PAS RAPIDES, DE PORTE QUI S’OUVRE]
GARDIEN DE L’ASILE: Madame la directrice! Vous voilà.
DIRECTEUR DE LA RECHERCHE PSYCHIATRIQUE: Que se passe t il?
GARDIEN DE L’ASILE: Le système de sécurité vient de faire une panne généralisée. Les cellules se vident. J’ai fait réveiller tout le personnel, mais il n’y a que l’équipe de nuit, et la tempête empêche toute aide extérieure!
DIRECTEUR DE LA RECHERCHE PSYCHIATRIQUE, ironiquement : Et bien, ça respire la compétence par ici….
[BRUITAGES PARANORMAUX. MUSIQUE CORROMPUE.]
DIRECTRICE DE L’ASILE surprise, puis défensive: Qu’est-ce que… Qui êtes-vous!?
ENTITÉS [VOIX DÉFORMÉES]: Aaah. Vous m’interpellez. C’est donc que vous nous voyez, vous aussi. Vous n’avez rien à craindre, madame la Directrice. Après tout, à vous entendre, nous ne serions que des manifestations inoffensives de votre imagination…. [RIRE MALÉFIQUE]